Résumé
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Dans un contexte budgétaire très tendu pour nombre de collectivités locales, les services de prévention spécialisée sont fragilisés sur l’autel des économies jugées indispensables. Pour quelques départements qui aujourd’hui comme le Val-de-Marne et, à un moindre degré hier, la Seine-Saint-Denis ont renforcé leur effort sur ce secteur, les autres s’interrogent, sinon passent aux actes. On coupe sec !
Pourquoi continuer à investir sur ces interventions dont a priori on est incapable de mesurer l’efficacité : elles interviennent sans mandat, sur des populations très larges et pour quel impact au final ?
Pour beaucoup la Prévention spécialisée ne relève pas de l’Aide sociale à l’enfance, mais de la prévention de la délinquance.
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